FEQ: Jour 7 et 8 / OFF: Jour 1 et 2

Flagellez-moi quelqu’un! J’ai pris du retard! Un méchant retard. Pis c’est même pas dû à de la procrastination. Étonnement.

Simplement que j’ai beau être en vacances ces temps-ci, ça roule quand même. Parce que pendant ces vacances, je retourne temporairement animer l’émission du retour de CHYZ, comme dans le bon vieux temps, je cours au Festival d’Été de Québec et au OFF, j’écris sur ce blogue et me tape des heures d’autobus. Ça fait des bonnes journées remplies, disons.

Hier c’était d’ailleurs une bonne soirée. Dans le sens de grosse soirée. Après avoir conclu l’émission Chérie, j’arrive!, j’ai tenté d’aller voir Lucien Midnight et Julie Doiron qui ouvraient le Festival OFF de Québec au petit – mais sympathique – Fou Bar. Mais c’est surtout petit. Fak, je n’ai pas pu entrer. Tout juste me faufiler et cacher deux-trois personnes le temps de prendre quatre-cinq photos.

De ce que j’ai pu voir et entendre par la fenêtre, c’était bon. Mais on se tanne vite sur le trottoir à écouter par une fenêtre pis je suis parti.

Direction le Parc de la Francophonie pour Plants & Animals au FEQ. Belle ambiance. Cependant, mes impressions semblent détonner des opinions que j’ai pu ouïr. Peut-être dû à l’endroit où j’étais. C’est-à-dire assez près de la scène, là où vont les personnes à mobilité réduite – que je suis poli! – et les photographes. Une belle prestation du groupe, mais qui ne semblait pas se rendre plus loin que les 10 premières rangés. Les plus grands maux dont on m’a fait part concernent le son. « Il y avait un 100hz gossant » et autres « Le son était pas fort », « Le mix était flou », etc. Pour ma part, j’ai préféré cette prestation à celle d’Osheaga l’an dernier.

Un peu la même chose pour Patrick Watson. Mêmes critiques sur le son. De mon côté, je ne saurais dire quoi. Peut-être le son, oui. Mais dans les peut-être 5 ou 6 fois – je n’ai jamais compté – où j’ai pu voir Monsieur Watson et son groupe à l’oeuvre, ce fut le moins bon. Pourtant, il y avait tous les ingrédients.

Commence en force avec projections sur une immense toile voilant la scène, dont les musiciens s’amuseront avec les ombres, pour finir sur des projections sur un écran au fond de la scène et sur Patrick Watson lui-même. Une section cordes, quatre violons, était également présente. Sans parler de la visite dans la foule avec des sac-à-dos-haut-parleurs.

La foule qui capote aux premières notes de Beijing, la troisième pièce. Devant ces cris de la foule, je me suis demandé si j’étais à un spectacle de Pierre Lapointe ou de Patrick Watson. Je pensais qu’il avait des fans, pas des groupies. Ça m’a troublé.

Toujours est-il qu’il manquait quelque chose. Cette touche magique habituelle. C’est vrai que le son manquait de punch ou de force. Les percussions ne ressortait pas – ce qui est un sacrilège devant le jeu divin de Robbie Kruger. C’est comme si on avait un super bon gâteau, tendre et moelleux, mais qu’on avait pas le crémage pour l’accompagner. C’était bon, mais sans magie, comme ce l’est habituellement.

Je suis parti pendant la première pièce du rappel pour aller faire un tour en basse-ville. Petit arrêt à la Casbah pour voir Franz Hoft, formation de Québec invitée par le OFF qui fait groover avec son afrobeat. Efficace. Puis ensuite au Cercle pour tomber entre Bad Flirt – maudit! – et The Carps. J’aurais vraiment aimé en voir plus de The Carps, mais je devais prendre le dernier autobus. Le son du duo live est assez différent des versions studio. Une guitare plus sale, pas d’électro, une batterie rentre-dedans et une voix super soul. J’aime ça!

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La soirée du 16 juillet aura été assez calme, finalement. Il y avait Tire le coyote, projet solo et folk de Benoit Pinette de Fonojone, et Who Are You, la nouvelle sensation de Québec. Mais c’était au Fou Bar… lire l’histoire plus haut pour comprendre pourquoi je n’ai même pas été faire un tour.

Je ne savais pas quoi faire par la suite. Quoi choisir entre Dany Placard au Pub St-Alexandre et Xavier Rudd au Pigeonnier. Les circonstances m’auront mené vers Rudd. Je me suis tapé la première partie cependant, Mishka. C’était long. Je n’ai pas aimé. Je trouve son reggae répétitif. J’avais hâte qu’il quitte.

Xavier Rudd nous réservait un surprise, il joue maintenant avec un bassiste. Il traine déjà un batteur avec lui depuis au moins deux ans. L’homme-orchestre qu’il était, derrière ses didgeridoos, guitare, percussions, etc, est de moins en moins orchestre. Même qu’il joue maintenant seul avec une guitare, loin de son armée d’instruments habituels. Ça change! J’ai moins aimé. Toutefois, j’ai mis ça sur la fatigue, qui était réelle, et je suis parti. Sans voir la fin.

Je crois que j’aime de moins en moins les spectacles extérieurs.

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J’irai voir ce soir, vendredi 17 juillet:
Lake Of Stew à 19h30 au Sacrilège (et en rappel à 21h30 au Bal du Lézard)
Pattern Is Movement et Pawa Up First sur le Parvis de l’Église St-Jean-Baptiste (20h et 21h30).
TMDP (23h15), Le Matos (00h) et Cougarettes (0h45) au Studio P
Une soirée donc 100% Festival OFF.

Il y a aussi:
OFF: Toy Company, soirée Harajuku à l’Agitée.

FEQ:
Scène Molson Dry: Band de Garage (19h45), les Ékorchés (20h45) et Mononc’ Serge et Anonymus (22h).
Think About Life au Cercle, à 23h.

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