Le 29e Festival de la chanson de Tadoussac; ou la démonstration de l’ascension de Lisa Leblanc

Festival de la chanson de Tadousac

Bon, on va vider la question en partant: j’ai eu deux petites déceptions en voyant la programmation du prochain Festival de la chanson de Tadoussac, le 29e, qui se tiendra du 14 au 17 juin prochain. Je dis déception, mais le mot est fort. C’est simplement que j’étais prêt à gager que Avec pas d’casque ou Canailles y serait. Au moins un des deux, voire les deux. Mais nop. Aucun des deux, finalement. Voilà ma toute petite déception.

M’enfin, je l’ai dit, déception est un mot un peu fort. La programmation me réservait de belles surprises et c’est peut-être simplement mon égo de manquer un pari avec moi-même qui me déçoit.

Encore une fois, Tadoussac propose une belle brochette d’artistes, provenant surtout du Québec, mais aussi de la grande famille de la francophonie. De la chanson, beaucoup, mais aussi du folk, du hip hop, du rock, bref, pour tous les goûts (sauf peut-être pour les amateurs de Bon Jovi, mais c’est pas vraiment leur place non plus, puisque je parle à des gens de bon goût).

Le Festival revient avec sa charmante formule du spectacle en kayak (aussi accessible à pieds pour ceux qui ne savent pas nager), avec le groupe Kabakuwo.

Bien qu’ils l’avaient fait l’an dernier en douce, les prestations « Sur le vif » de A4 Collectif (j’en avais parlé icitte), sont annoncées. Du moins, on dit qu’il va y en avoir et de surveiller ça. En gros, des prestations acoustiques dans des endroits incongrus, filmées pis toute la patente (lisez mon autre texte pour tout comprendre). Il y aura aussi un espace pour les musiciens en herbe qui squattent parfois les lieux publics.

AJOUT: Concernant A4 Collectif et Stéréo-Séquence, voici ce qu’un des gars (Jay Kearney) du collectif a dit sur ma page Facebook: «Nous annoncerons sur les réseaux sociaux les heures et lieux des tournages et en diffuserons deux durant le festival pour en faire la promotion en « temps réel »». Pour être branché, c’est dont par là: facebook.com/A4Collectif ou par ici: twitter.com/#!/CollectifA4.

Mais jetons un oeil sur la programmation officielle, si vous le voulez bien (sinon, fermez cette page, t’sais).

La scène la plus festive du village, du moins là où ça se termine le plus tard, l’Auberge de jeunesse (Site Belle Gueule). On aura droit à Alaclair Ensemble (trois soirs, à 22h), Kabakuwo (qui y sera trois fois en plus de faire danser les kayaks une fois), ainsi qu’à Juan Sebastien Larobina (deux soirs, à 1h).

L’autre scène «party» du festival, le Café du Fjord (Site Belle Gueule aussi), proposera le très capable d’être festif Pépé revient à Tadoussac deux soirs (15-16 juin, 21h30). Une très belle visite que je suis bien curieux de voir sur scène depuis un petit moment: Quebec Redneck Bluegrass Project. Présent trois soirs, à 23h30. Finalement, on veut vous faire danser avec l’electronica-ragga de Boucan Sound System (trois soirs, à une heure du mat’).

La plus grande scène du festival, née l’an dernier, l’Église (Scène Desjardins), accueillera le nouveau chouchou de la chanson, Vincent Vallières, le 14 juin. Catherine Major, accompagnée d’un quatuor à cordes, foulera aussi le lieu sacré, le temps d’une soirée (15 juin). Elle sera suivie par le Cajun Zachary Richard. Anne Sylvestre (le 16 juin, 19h), nous visite en compagnie de Paule-Andrée Cassidy, Jorane, Mathieu Lipé et les Charbonniers de l’Enfer. Après s’être amusés avec Anne, les Charbonniers prennent la salle pour eux à 21h30.

L’ancienne plus grande salle du festival, le Sous-sol de l’église (Scène Bord-de-l’eau), aura la chance de recevoir Ariane Moffatt (une fois seulement). L’an dernier, elle était en résidence, faisait partie de la relève et n’avait donné que deux petites prestations (si ma mémoire est bonne) et personne ne la connaissait et cette année elle a cette grande scène trois jours de suite: Lisa Leblanc. Preuve de son succès rapide. D’autres Acadiens squatteront le sous-sol: Radio Radio, le 16 juin, à minuit.

En face de la baie de Tadoussac, non loin du cimetière, la scène Télé-Québec, accueillera Alexandre Belliard (deux jours, 16h). Un habitué du festival, lui qui a déjà été en résidence. Le français Alexis HK s’y arrête également deux soirs. Lui qui a connu un petit buzz médiatique, David Giguère, y sera aussi pour deux soirs (15 et 16 juin). Ils viennent de se faire voir et entendre aux Francouvertes, Gazoline rockera la tente le 16 juin.

Située derrière l’église, la scène Hydro-Québec permettra de faire quelques découvertes, comme le très sympathique folk d’Éli & Papillon (trois fois, en plus d’être là en résidence). GiedRé traverse l’Atlantique pour nous conquérir, le temps de deux prestations (15 et 16 juin). Aussi en résidence, Klô Pelgag sera aussi de passage sous cette tente, en plus de visiter la scène Télé-Québec à deux reprises. Autres résidents invités, Lisidor, Olivier Laroche, Renaud Pintiaux, Sarah Toussaint-Léveillée et LOuis seront là le 15 juin. Le spectacle jeune public est assumée par Marco et les Torvis, qui y lancement également son nouvel album. Elles viennent de remporter les Francouvertes, les Soeurs Boulay sont là en résidence ainsi qu’en prestation (deux fois). Entre le rock et le jazz, les Vendeurs d’enclumes risquent d’en surprendre plus d’un, les 15 et 16 juin. C’est à SoCalled que revient la mission de terminer la soirée sous cette tente, à deux reprises, à minuit.

Probablement la scène la plus intimiste de Tadoussac, la Salle Marie-Clarisse donne rendez-vous au public et à Jorane le temps d’une (sûrement magique) prestation. On y retrouvera le lendemain Ingrid St-Pierre (le 16 juin). Une de mes belles surprises de la programmation: Philippe B (miam miam), les 15 et 16 juin, en fin de soirée (23h30). Elle fait sa place de plus en plus, Salomé Leclerc s’immisce à deux reprises dans la salle (15-16 juin, 21h30).

L’École est souvent le lieu de la découverte. Il y a plusieurs années, j’y avais découvert Thomas Hellman, puis Gaële, etc. Cette année, on pourra faire connaissance avec Bernard Joyet (deux soirs) et Mark Bérubé ans the Patriotic Few (deux soirs),

C’est le groupe français B.A.B (Bienvenue à bord) qui mettra le party au Café bar Le Gibard cette année, et ce, huit fois en trois jours. Notons que la Néo-Brunswickoise Marie-Philippe Bergeron y sera aussi à deux reprises.

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Un beau menu, quand même. Ça donne le goût de faire les 5 heures de route qui me séparent de Tadoussac (parce que oui, même si je reste sur la Côte-Nord, je suis quand même aussi loin que vous les Montréalais).

Conseil d’ami: faites vite pour réserver une chambre si vous ne campez pas. Idem pour les passeports. Tout ça part bien bien vite.

Tous les détails, et plus encore: chansontadoussac.com.

L’art de rattraper le temps perdu

À Québec, j’étais habitué à la routine de voir un spectacle tous les soirs, ou presque. Depuis que je suis sur la Côte-Nord, j’ai perdu ce rythme et la semaine passée, je l’ai revécu le temps d’une semaine. Si je n’ai pas été essoufflé, j’ai clairement manqué de temps pour faire des retours sur tous les évènements.

Cibler - Danse K par K

Le 23 novembre, Sept-Îles avait la chance de recevoir la compagnie Danse K par K de la très sympathique Karine Ledoyen pour leur spectacle Cibler. Si j’enlève les prestations où s’y mêlaient plusieurs genres et les petits segments de 10-15 minutes vus ici et là, c’était la première fois que j’assistais à un vrai spectacle de danse contemporaine. J’ai beaucoup apprécié.

Évidemment, je n’ai pas vu toutes les subtilités qu’a évoquées la chorégraphe durant mon entrevue avec elle — comme elle dit, il faut en voir plusieurs avant de pouvoir le faire — mais j’ai quand même embarqué dans cette pluie de mouvements. Elle disait vouloir essouffler ses danseuses et elles le sont vraiment à la fin de la prestation. J’ai été hypnotisé par les mouvements, la mise en scène épurée et efficace, la musique qui donnait le ton aux gestes (excellent travail de Mathieu Doyon). Impressionné surtout de voir ces artistes être autant en contrôle de leur corps.

J’en veux un autre.

«On a toujours une préférence»
À présent

Le lendemain, toujours à la Salle Jean-Marc-Dion, c’était le théâtre Jean-Duceppe qui se déplaçait en région pour la pièce À présent de Catherine-Anne Toupin, qui y tient aussi un rôle. Encore une fois, j’ai adoré. Probablement pour son côté très Polanski, impossible selon moi de ne pas faire de parallèle avec Rosemary’s Baby. Mais pour qu’une histoire s’épanouisse, elle doit être livrée par une mise en scène de qualité et des acteurs en forme, ce que nous retrouvons dans cette pièce.

Alors qu’Alice (Toupin) et Benoit (David Savard) tentent de se remettre d’un drame, leurs voisins se montrent soudainement envahissants. La mère (Monique Mercure) se montre coquine envers Benoit, le père (François Tassé) déraille la psychologie des deux et le fils (Eric Bernier) convoite Alice. La pièce joue sur les faiblesses, les envies, l’importance des choix et sur les désirs enfouis. Finalement, qui manipule qui? Que s’est-il passé? Alice s’en sortira-t-elle?

Une tempête du Plateau à Sept-Îles
Eve Cournoyer

Dans un Edgar que j’aurais cru plus rempli, quoiqu’il parait que plusieurs personnes sont parties, tannées d’attendre que ça commence, Eve Cournoyer s’est livrée sans flafla, dans tout son naturel et dans une formule épurée, accompagnée seulement de sa guitare. La poésie n’en est que plus belle, la voix n’est que plus douce, les mélodies sont plus fortes. Sincèrement, l’acoustique devrait être plus souvent dans l’univers musical de cette «do-it-yourself».

L’écoute était religieuse, comme le veut l’expression, et le moment était beau, intimiste. Sur le coup, j’ai imaginé d’autres artistes qui pourraient tous aussi bien tirer profit d’une telle ambiance, comme Dany Placard, Urbain Desbois, Avec pas d’casque ou Paul Cargnello. Si vous lisez ces lignes et que Sept-Îles vous tente, faites-moi signe.

Du souffle, des anches et des notes
Orkestre des Pas Perdus

Un des spectacles que j’attendais le plus depuis que je suis à Sept-Îles était celui de l’Orkestre des Pas Perdus. Cet ensemble de cuivres, et d’une batterie, allait assurément offrir de belles voltiges musicales. Mes croyances n’étaient pas farfelues: je n’ai pas vu le temps passé tellement j’ai aimé ça. Ce n’est pas une exagération, lorsque Claude St-Jean a annoncé la dernière chanson, j’ai vérifié l’heure tellement je croyais que ça ne faisait que trente minutes ils étaient sur scène. Pourtant, ils ont bel et bien joué 90 minutes (rappel compris).

Les huit musiciens ont livré plusieurs pièces du dernier album, Projet 9, mais également plusieurs nouvelles (ils ont d’ailleurs su le jour du spectacle que Musicaction leur offrait un financement – yé!) et d’autres plus anciennes encore. J’ai été transporté par le tuba, par les harmonies et par les petits solos. J’ai savouré les multiples influences que St-Jean incorpore dans ses compositions et j’ai bien aimé le naturel du chef d’orchestre: ses interventions sont parfois boiteuses, mais toujours honnêtes, et ça, j’aime ça.

Du bonbon.

Coeur de rocker
Pépé Goes Français

En voyant Pépé sur la scène de l’auditorium du Cégep de Sept-Îles, hier soir, j’avais l’impression de retrouver un vieux chum. Il faut dire qu’ai commencé à suivre son parcours assez tôt. Je ne peux même pas compter combien de fois je l’ai eu en entrevue et combien de fois je l’ai vu en prestation.

Il était là pour son spectacle Goes Français, mais à mon grand plaisir, il a aussi balancé quelques pièces de son cru, dont quelques vieilles comme Notre Paris, Y fait beau et L’alcool, sans oublier La mission, Les croûtes ou Toé tu l’as, au grand plaisir de la foule pour cette dernière. S’il ne réussit pas à me faire davantage apprécier les pièces comme Pour un flirt ou Salut les amoureux, j’apprécie ses versions de J’ai vu, Laisse tomber les filles et Manu Chao… même Coeur de rocker. Il aurait dû se mettre une Rita Mitsouko, dans cette poignée de reprises, d’ailleurs.

C’était aussi une foule en feu! Quelle ambiance! Le public le plus festif que j’ai vu depuis que je suis à Sept-Îles, encore plus que pour Misteur Valaire. Grâce aux chansons quétaines ou grâce à l’énergie de Pépé? Sûrement un bon mélange des deux. Justement, et honnêtement, j’ai bien hâte qu’il retourne à ses compositions. Heureusement, c’est ce qui s’enligne alors qu’il m’a dit être en pleine préproduction. Ouf!

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photo À présent: Marlène Gélineau-Payette
photo Orkestre des pas perdus: Michel Pinault
photo Pépé: Frederic Sune

Ça bouge aussi dans l’Est

Lorsque je demeurais à Québec, je m’amusais à parcourir le Québec à coups de spectacles. C’était mon excuse pour visiter le pays. Et je ne parle pas de mes nombreux aller-retours à Montréal, là.

La première fois que j’ai fait ça, j’avais 13 ans et je découvrais alors la Beauce avec son Woodstock (c’était le 2e à l’époque et très modeste). Depuis, j’ai déjà été voir André et les Frères Goyette (plus d’une fois pour eux) à Trois-Rivières. J’ai été plusieurs fois à Tadoussac pour son festival ou pour la visite d’un Mononc’ Serge en plein juillet. J’ai été voir Polémil Bazar et Tomàs Jensen au Saguenay. J’aimais aller au Crapet soleil de l’Île-aux-Coudres (Charlevoix). J’ai sauté sur les occasions d’aller en Abitibi pour le FME. J’ai même déjà vu les Cowboys Fringants à Havre-Saint-Pierre (époque post-Motel Capri, malheureusement). Bref, je ne ferai pas la nomenclature complète, ça serait trop long, mais toutes les raisons (ou les spectacles) étaient bonnes.

Et puisque je suis parfois utopiste, je me dis que peut-être ce billet incitera les plus aventureux d’entre vous à faire pareil. Parce que oui, ça bouge sur la Côte-Nord. Et sincèrement, même si vous pouvez voir tous ces artistes dans votre métropole, un spectacle en région, c’est pas pareil.

Vous aurez compris que lorsque je parle de l’Est, je ne parle pas à l’Est de St-Laurent ici… même si c’est effectivement à l’est de la Main. Mais je ne parle pas de Hochelaga-Maisonneuve, ni de Pointe-aux-Trembles et encore moins de Trois-Rivières. Je parle d’un endroit plus loin que ça encore, plus loin que Québec et que Tadoussac. Sur les dépliants touristiques, on parle de Manicouagan et de Duplessis.

Plage Lévesque Sept-Îles

D’une part, à Port-Cartier, on y trouve l’une des plus belles salles du Québec: le Graffiti. Sincèrement, je la mets avec les Espace Félix-Leclerc (Île d’Orléans), Anglicane (Lévis), Petit Champlain (Québec) ou le Zaricot de St-Hyacinthe (même si c’est plus un bar qu’une salle de spectacle). Et il n’y a pas que tout le bois du Graffiti (et sa vue sur le fleuve large comme une mer) qui est digne de mention, sa programmation aussi vaut bien le détour.

Le Graffiti - Port-Cartier

Le Graffiti - Port-Cartier

Une de mes rares déceptions en déménageant à Sept-Îles est d’être arrivé une semaine après le passage de Bernard Adamus dans cette salle. C’est dire!

Au menu, cet automne (liste non exhaustive):
Gilles Vigneault le 5 octobre
Xavier Caféine le 8 octobre
Antoine Gratton le 30 octobre
Vincent Vallières le 18 novembre
Guy Nantel le 9 décembre.

Son menu gastronomique est également digne de mention. Je me souviens encore d’une délicieuse pizza au poulet et agrémenté de fromage de chèvre dégusté à cet endroit il y a un an.

Sinon, dans ma nouvelle ville, Sept-Îles, la grande Salle Jean-Marc-Dion nous offre aussi une belle programmation. Ça parait qu’il y a tout un homme derrière tout ça. Un ancien de Local/SOPREF, rien de moins!

Salle Jean-Marc-Dion - Sept-Îles

Salle Jean-Marc-Dion - Sept-Îles

Elle a moins de cachet que le Graffiti, évidemment, se rapprochant plus des grosses salles comme le Grand Théâtre ou Albert-Rousseau, mais elle demeure tout de même agréable.

Eux nous proposent (une liste toujours non exhaustive):
Damien Robitaille le 24 septembre
Gilles Vigneault le 6 octobre
Xavier Caféine le 7 octobre
Abraham Lincoln va au théâtre le 23 octobre
Les Grands Explorateurs – Australie le 27 octobre
Antoine Gratton le 28 octobre
Les Trois Accords le 6 novembre
Vincent Vallières le 17 novembre
Misteur Valaire le 18 novembre
À présent le 24 novembre
L’Orkestre des Pas Perdus le 2 décembre
Pépé Goes Français le 3 décembre

Cette même salle propose aussi à tous les lundis du cinéma un peu plus de répertoire que celui présenté au seul cinéma de Sept-Îles, comme Les amours imaginaires ou Trois temps après la mort d’Anna. Je n’ai pas non plus parlé des spectacles de danse et de tous les humoristes qui y passent (parce que t’sais, ils ont toujours des salles pleines déjà).

Et ce n’est pas tout, évidemment. Il y a des bars qui présentent également des spectacles, comme parfois le Edgar, d’où je vous écris ce billet. Il y une cellule Kino, qui présente d’ailleurs sa soirée automnale le 25 septembre prochain. D’autres tentent, selon les rumeurs, de mettre sur pied une ligue d’Impro. Bref, même s’il n’y a pas de disquaire dans la région, il y a de culture quand même.

Liens utiles:
http://www.spectacle-sept-iles.com
http://www.legraffiti.ca
http://www.trouvezvotreespace.com

Quoi voir au Festival d’Été?

L’immense programmation du Festival d’Été de Québec peut être étourdissante au premier coup d’oeil. Beaucoup de trucs. Beaucoup de choix. Peut-être même beaucoup d’inconnus pour certains et certaines.

Je ne décortiquerai pas tout pour vous, je suis aussi paresseux que vous si c’est ce que vous souhaitiez. Cependant, je peux vous faire mes propositions qui vont du « potentiellement intéressant » au « vaut mieux te faire arracher un bras que manquer ça! »

Contrairement à bien des gens, je considère que le macaron à 45$ vaut le prix. Suffit d’être curieux. Ce macaron donne accès à tous les spectacles quand même!

Macaron Festival d'Été 2009

Alors, on commence ça.

Jeudi 9 juillet
Steve Hill (20h) et Jeff Beck (21h) à la scène Molson Dry, pour une leçon de rock.
DeVotchKa (21h) sera bien intéressant à l’Impérial, si on évite la première partie qu’est Tailor Made Fable (20h).
Thunderheist au Cercle à 23h.

Vendredi 10 juillet
Radio Radio et Omnikrom à l’Impérial, dès 20h.
Mais surtout Jedi Electro au Cercle à 23h.

Samedi 11 juillet
Caracol (20h) et Daniel Bélanger (21h) à la scène Molson Dry.
Soirée curieuse à l’Impérial avec Numéro# (21h), The Heavy (22h) et Girl Talk (23h).
The Sounds of Sea Animals, au Cerle à 23h.

Dimanche 12 juillet
Étrange soirée sur les Plaines, à la scène Bell. Les styles ne se suivent pas vraiment. Rock, folk, swing? Bref, Dales Hawerchuk (20h), Proclaimers (21) et Brian Setzer Orchestra (22h). Je ne pense pas y aller, mais je voulais dénoter ma perplexité.
Assez curieux pour K-OS (20h) et le phénomène Matisyahu (21h45), ce juif-rapper de Brooklyn (je fais simpliste) au Parc de la Francophonie?
Ou pour Villa Borghese à 23h au Cercle?
Il y a le JMC Project à 12h30 (midi trente) à la scène Metro.

Lundi 13 juillet
Bell Orchestre (20h) et Beirut (21h30) à l’Impérial. Miam.

Mardi 14 juillet
J’ai déjà vu Pépé goes français (20h), alors je laisserai la joie aux autres présents sur les Plaines.
Surtout qu’il y a Beast (20h) sur la scène Molson Dry, suivit de Les Claypool (21h45). Le mélange est bizarre, mais les deux sont vraiment intéressants.
Tout de même, il y a Shout out out out (21h) à l’Impérial… suivi d’un hommage à Daft Punk (?!).
Au Cercle, nous retrouvons CEA (23h) qui présentera son nouvel album.

Mercredi 15 juillet
Plants & Animals (21h) et Patrick Watson (22h) à la scène Molson Dry. Oh, ça, c’est salivant.
Coeur de Pirate à l’Impérial
The Carps  au Cercle.

Jeudi 16 juillet
Un de mes artistes préférés live, Xavier Rudd, est sur la scène Molson Dry (21h45). Il devient un classique du FEQ, il est là aux deux ans depuis 2003.
Keith Kouna (Les Goules) est salement mal placé, soit à midi sur la scène Metro. C’est triste.
Dany Placard au Pub St-Alexandre (22h). Belle place pour ce savoureux auteur-compositeur. Falloir arriver tôt, ça se remplit plus qu’une heure d’avance ce bar-là.
Grand Analog avait été une de mes belles surprises du OFF de l’an dernier, cette année il est au FEQ, au Cercle.

Vendredi 17 juillet
Soirée de rock sale à la scène de la mauvaise bière: Band de Garage (19h45), les Ékorchés (20h45) et Mononc’ Serge et Anonymus (22h).
Think About Life au Cercle, à 23h.

Samedi 18 juillet
… rien pentoute.

Dimanche 19 juillet
Grosse soirée sur les Plaines: Malajube (19h), Karkwa (20h30) et Pierre Lapointe (22h). Vraiment triste que ce soit sur les Plaines. Je déteste les spectacles sur les Plaines.

Le Festival OFF de Québec débute le 15 juillet, je vous reviens avec sa programmation bientôt bientôt aussi. Promis.

Plus de détails au infofestival.com, évidemment.